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Brest. Cinéma : on a aimé Glass

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(©The Walt Disney Company France)

Depuis sa consécration en tant que roi du thriller à Hollywood avec le brillant Sixième sens, voilà déjà 20 ans, M. Night Shyamalan a multiplié les propositions avec une signature toujours intacte : le surnaturel. Les triomphes et les échecs ont jalonné son parcours avant qu’il ne retrouve le succès critique et public en 2017 avec Split, où il mettait en scène James McAvoy, victime de troubles dissociatifs de la personnalité.

Pour Glass, Shyamalan frappe fort avec un coup de maître, celui de réunir à l’écran trois des héros de ses films précédents pour en boucler la boucle. À la fois genèse et chapitre final…

Suite et fin

On retrouve David Dunn (Bruce Willis), l’homme d’Incassable, en vengeur du quotidien, Kevin Crumb (James McAvoy) surnommé la Bête, toujours victime de ses personnalités diverses, et Elijah Price dit Glass (Samuel L. Jackson) enfermé pour ses pensées machiavéliques. Le bon, la brute et le truand, à s’y méprendre dans ce western moderne avec pour toile de fond la pop culture américaine et ses super-héros de bandes dessinées. Déconstruire la mythologie des comics pour mieux la révéler au monde, voilà une des clés de voûte de Glass…

Orfèvre du rebondissement, le réalisateur niche son twist dans une flaque d’eau… on ne vous en dira pas plus ! Irrationnel, jouissif, intelligent Glass est un bon Shyamalan sans être la révélation de ce début d’année : le film demeure la bonne suite et fin d’une trilogie engagée 19 ans plus tôt.

Anaïs Briec


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