
Richard Dhivers, secrétaire général de la CGT du Jura (©Voix du Jura)
« Notre voix doit compter, le débat on va se le faire ! ». La CGT entend être partie prenante du vaste remue méninges qui agite la société, mais ne croit pas en l’efficience du grand débat national proposé par le Président de la République, Emmanuel Macron. Et va donc proposer son propre grand débat, avec l’ouverture de ses locaux à Dole, Lons le Saunier, Champagnole, Arbois et Saint-Claude, ce samedi 2 février, de 10 heures à 12 heures.
Permettre l’ouverture du débat aux questions sociales
« Au-delà de l’intitulé grandiloquent choisi pour le débat par le Gouvernement, la CGT conteste cette démarche », explique Richard Dhivers, le secrétaire général de l’Union départementale CGT du Jura. « La CGT a décidé d’avoir ses propres initiatives, afin de permettre l’ouverture du débat aux questions sociales et aux besoins des salariés, retraités et privés d’emploi. »
Lors de ces portes ouvertes, la CGT proposera aux visiteurs de remplir ses cahiers d’expression populaire. Cette initiative pourra être déclinée par la suite, sous d’autres formes, par exemple dans les lieux publics et sur les lieux de travail. Ces cahiers seront aussi disponibles auprès des militants CGT dans les entreprises et dans les locaux des unions locales et de l’Union départementale dès cette fin de semaine.