Fabien Mercadal a la rage en entendant les critiques qui pleuvent sur son équipe. (©Aline Chatel / Sport à Caen)
« Caen est la pire équipe de Ligue 1. J’avais tiré le signal d’alarme il y a quelques semaines sur cette équipe de Caen qui a très, très peu de qualité. Ce club fait n’importe quoi à tous les niveaux. » Fidèle à ses habitudes, Pierre Ménès n’y est pas allé avec le dos de la cuillère. Dimanche 10 février 2019, le journaliste a dézingué le le Stade Malherbe, avant-dernier de Ligue 1, dans son émission du Canal Football Club. Fabien Mercadal était interrogé à ce sujet deux jours plus tard, ce mardi, en conférence de presse.
Moi je ne l’ai pas entendu, mais on me l’a répété. Je vous laisse juger du niveau, c’est tout. Je ne vais pas me lancer à nouveau dans une guerre perdue d’avance avec les grands connaisseurs du football français. Je me concentre sur mon équipe.
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« Le jour où je n’aurai plus la rage, j’irai garder des chèvres »
Fabien Mercadal, qui confiait à l’automne 2018 dans le magazine Vestiaires que la haine de ceux qui ne croyaient pas en lui avait été le carburant de son début de carrière, reste dans cette lignée.
Le jour où je n’aurai plus la rage, la haine, j’irai garder des chèvres. Vraiment. Ça reste un moteur, et les joueurs l’ont aussi.
Alors l’entraîneur caennais, « persuadé » que son équipe va se maintenir, se sert des critiques pour « [se] lever le matin et [s]’arracher ».
J’ai envie de faire taire certains grands connaisseurs du football qui nous envoient déjà en Ligue 2 sans avoir les tenants et les aboutissants. J’adorerais leur faire fermer leur bouche. Je serais vraiment très heureux de me poser devant vous en fin de saison et de dire : voilà, ils peuvent la fermer.
Brice Samba : « Cela ne nous touche pas »
Également questionné sur la sortie de Pierre Ménès, Brice Samba a exprimé un avis plus détaché.
On a tous la télé et on a tous regardé le Canal Football Club. Ce sont des gens qui sont là pour vendre. Leur but est de créer le buzz. Ils disent ce qu’ils veulent, ça ne nous touche pas. Ce n’est pas notre problème, c’est le leur.
Celui de Caen est de battre Nantes mercredi 13 février 2019 pour ne pas donner raison à ses détracteurs…