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Gilets jaunes à Caen : l'action nocturne pour la nuit jaune tuée dans l’œuf par les gendarmes

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Les gendarmes mobiles contrôlent les véhicules pour éviter une action des gilets jaunes depuis le parking Leclerc à Ifs près de Caen (Calvados).

Les gendarmes mobiles contrôlent les véhicules pour éviter une action des gilets jaunes depuis le parking Leclerc à Ifs près de Caen (Calvados). (©MG/Liberté Caen)

L’appel à la « nuit jaune » lancé par le mouvement des gilets jaunes au niveau national, n’a pas pu trouver d’écho visible à Caen (Calvados), samedi 26 janvier 2019. Pourtant une quarantaine de manifestants s’étaient retrouvé sur le parking du centre commercial Leclerc à Ifs, au sud de la principale ville calvadosienne, aux alentours de 19h.

LIRE AUSSI : Gilets jaunes à Caen, l’appel à la grève générale illimitée est lancé pour le 5 février

L’anticipation des forces de l’ordre

Mais dans le même temps d’importantes forces de police et de gendarmeries se sont positionné au niveau du rond-point bleu de Ifs situé à proximité, théâtre de nombreuses manifestations ces deux derniers mois. Dans la foulée, les gendarmes mobiles sont allés à la rencontre des manifestants potentiels, difficiles à identifier, les gilets jaunes n’étant alors pas encore de sortie. La manifestation n’était pas déclarée en préfecture.

Fouilles menées dans le calme

Les agents des forces de l’ordre ont fait connaissance avec les « Secours aux citoyens », ces personnes vêtues d’un tee-shirt blanc flanqué d’une croix bleu dans un cercle rouge. Après un contrôle d’identité, ils ont dû présenter le contenu de leur sac et justifier de leur rôle dans les manifestations : 

Nous sommes là pour apporter les premiers secours, aux manifestants mais aussi à toute personne pouvant se trouver là qui aurait besoin d’une première assistance, a pu témoigner l’un d’eux.

Du matériel leur a alors été confisqué, tout comme à d’autres personnes fouillées sur le parking.

L’action prévue au départ d’Ifs ayant été avortée, des gilets jaunes ont alors tenté de se rassembler en centre-ville. A 20h, entre 20 et 30 personnes semblaient attendre dans le noir sur les pelouses du château de Caen, un rassemblement qui n’est jamais venu.

LIRE AUSSI : EN IMAGES. Gilets jaunes à Caen : un cortège bruyant en centre-ville pour l’acte XI

Les forces de l'ordre patrouillent sur le parking Leclerc de Ifs, samedi 26 janvier 2019.

Les forces de l’ordre patrouillent sur le parking Leclerc de Ifs, samedi 26 janvier 2019. (©MG/Liberté Caen)


Commerce. A Saint-Jean-Brévelay, Sylvie et Philippe Bernard baissent le rideau

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Philippe va rester actif encore quelque temps en proposant ses services à ses clients fidèles pour les dépannages. Alors que Sylvie va enfin pouvoir profiter de ses loisirs préférés.

Philippe va rester actif encore quelque temps en proposant ses services à ses clients fidèles pour les dépannages. Alors que Sylvie va enfin pouvoir profiter de ses loisirs préférés.

Leur petite boutique faisait partie du paysage commercial local depuis 37 ans. Mais à compter du 1er février prochain, le magasin Pro & Cie à Saint-Jean-Brévelay baissera définitivement son rideau. 

Pour Sylvie (58 ans) et Philippe Bernard (61 ans), il est en effet, temps, de tourner la page d’une belle aventure.

Il faut dire que le couple aura tout donné dans cette petite affaire, née des mains de Philippe, en 1981. « J’étais alors installé route de Vannes ».

Je suis parti de rien et il m’a fallu 4-5 ans pour enfin, me faire un salaire.

Huit ans plus tard, son affaire prospère et il ouvre donc sa boutique, rue du Parc à St-Jean.

Le roi du dépannage

Sylvie se charge de l’accueil. Philippe, lui, reste le technicien de service. Son activité de dépannage se développe ainsi au fil des ans.

C’était notre force, le service après-vente.

Un appareil qui lâche et ce roi du tournevis vous dégote illico presto la pièce défaillante.

Sauf qu’avec l’arrivée de nouveaux produits, toujours plus aboutis sur le plan électronique, le métier change. On parle d’obsolescence programmée. « Et dès que ça ne fonctionne plus, on jette ».

La présence de technicien comme Philippe se fait alors de plus en plus rare. « Nous avons toujours privilégié le dépannage car cela répondait à un vrai besoin chez nos clients ».

Une semaine de congé par an

Et voilà comment le couple a mené son affaire. Sans faire de bruit mais en étant capable de résister au rouleau compresseur que sont les grandes surfaces.

Seulement il y a un temps pour tout. « On s’est tout simplement dit que c’était le bon moment pour partir », lâche Sylvie.

Nous avons aussi envie de profiter du temps qu’il nous reste pendant que nous sommes en bonne santé. Chaque année, nous ne prenions qu’une semaine de congé par an.

Le couple n’a pas cherché de repreneur « car l’avenir du petit commerce interpelle ». Ni proposer l’affaire à leurs trois enfants, Pierre, Marion et Baptiste qui sont déjà bien installés dans la vie active.

Philippe va jouer les prolongations

Si Sylvie va enfin pouvoir profiter de ses activités préférées comme « la marche avec les copines » ou encore la lecture, le jardinage et les balades à vélo, Philippe, lui, va encore rester actif professionnellement parlant.

 Je vais continuer à proposer mes services en matière de dépannage à mes clients. Je n’ai pas envie de les laisser tomber brutalement.

Il devrait dès lors s’installer avec un statut d’auto-entrepreneur pour quelque temps avant de prendre, lui aussi, sa retraite.

Val-d'Oise. Le département alloue plus de 10 millions d'euros pour l'entretien des collèges

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En 2018, le département a réaménagé les espaces du collège le Petit Bois de Pierrelaye afin d'augmenter sa capacité d'accueil à 450 élèves. (Photo d'archives)

En 2018, le département a réaménagé les espaces du collège le Petit Bois de Pierrelaye afin d’augmenter sa capacité d’accueil à 450 élèves. (Photo d’archives)

Il s’agit de l’un des grands projets du Département pour l’année 2019. À l’occasion de la rentrée de septembre le 111e collège du Val-d’Oise ouvrira ses portes à Cormeilles-en-Parisis. Un nouvel établissement qui pourra accueillir jusqu’à 700 élèves, alors que se profile déjà l’arrivée d’un 112e établissement au Plessis-Bouchard en 2021.

Si le Conseil départemental du Val-d’Oise se projette vers l’avenir (de nouveaux collèges sont également attendus dans les communes d’Argenteuil et de Cergy à l’horizin 2030, Ndlr), il n’en oublie par pour autant les 110 établissement déjà implantés sur le territoire au sein desquels 61 457 élèves ont effectué leur rentrée en 2018.

Travaux de maintenance

Ainsi, dans un soucis « d’assurer la conservation du patrimoine départemental et de garantir aux élèves d’étudier, de pratiquer des activités culturelles et de faire du sport dans les meilleures conditions (confort et sécurité) », souligne le Département, 109 collèges feront l’objet d’une programmation de maintenance de travaux durant l’année 2019. Seul le collège Jean-Bullant d’Écouen ne fait pas l’objet d’une programmation en raison de la restructuration en cours de l’établissement.

Un budget en hausse d’1 million d’euros

Afin d’assurer ces travaux d’entretiens, vendredi 18 janvier, les élus du Département ont voté un budget en hausse de près d’un million d’euros pour ces travaux d’entretiens, soit 10 374 590 € alloués répartis en six catégories 

  • sécurité incendie et mises en conformité
  • protection des biens et des personnes (clôtures, portails, alarmes anti-intrusions, vidéo-surveillance)
  • remise en état (menuiseries extérieures, travaux d’étanchéité, couvertures…
  • amélioration des bâtiments (ravalement de façades, réaménagement de locaux, ventilation…)
  • travaux dans les demi-pensions et offices
  • travaux dans les logements de fonction.

Par ailleurs, une enveloppe de 3 652 510 € est également prévue pour les travaux d’urgence. Au total, le Département investit 14 027 100 dans l’entretien et la mise en sécurité des collèges.

Le Département est engagé pour la réussite de tous les collégiens. Elle est possible grâce à des colléges adaptés, innovants et confortables », souligne Virginie Tinland, Vice-Présidente (Lr) du Conseil départemental déléguée à l’Education et à l’Enseignement Supérieur.

Sérifontaine. Avec Christophe, véritable Mac Gyver, rien ne se perd tout se transforme

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Christophe Charbonnier, le Mac Gyver de Sérifontaine.

Christophe Charbonnier, le Mac Gyver de Sérifontaine. (©L’Eclaireur-La Dépêche)

Lorsque vous arrivez à Sérifontaine, vous ne pouvez pas manquer les drôles de personnages en fer de Christophe, véritable Mac Gyver brayon.

C’est à la suite d’une visite d’un de ses amis que l’aventure a débuté.

Un jour, Patrick Marteau a vu mes créations et m’a dit : prend contact avec la mairie, ils cherchent quelqu’un pour présenter les banderoles aux entrées de la ville pour que ce soit plus agréable que cet accrochage sauvage sur les grillages ou autres.

Aussitôt dit aussitôt fait. Christophe rencontre l’adjoint au maire Patrick Hautemer qui se montre favorable à l’idée. Peu de temps après, le maire Patrick Thibaut et l’adjoint valident l’idée qui passe en conseil municipal.

À partir de là, une banderole, pour le gabarit, est mise à sa disposition ainsi que de la ferraille. Christophe propose quelques croquis et après plusieurs propositions, les petits personnages soutenant les supports de calicots sont créés à l’aide d’extincteur et de fer plat. Une fois terminés et peints couleur nature, ils sont fixés afin de permettre à la mairie et aux associations d’y accrocher leurs manifestations.

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Un des drôles de personnages en fer de Christophe. (©L’Eclaireur-La Dépêche)

« Je fais des créations de tous styles »

Christophe Charbonnier est père au foyer et travaille avec un petit contrat. Ce qui lui laisse du temps pour créer selon son inspiration du moment.

Je fais des créations de tous styles avec des ferrailles de récupération. Lorsque j’ai une commande, je personnalise selon la demande. Avec un extincteur, je fais un petit bonhomme. Je fais aussi des objets de la vie quotidienne toujours avec de la récupération.

Quand un panneau devient une table basse !

Quand un panneau devient une table basse ! (©L’Eclaireur-La Dépêche)

À l’origine, Christophe est mécanicien automobile. Après l’armée, il enchaîne les petits boulots, puis a travaillé 15 ans chez PSA Poissy.

J’ai aussi été chauffeur de cortège. C’est-à-dire que j’emmenais des délégations des ministères des affaires étrangères lors de leur visite en France.

Après une formation de contrôleur automobile qui n’a pas abouti à un emploi pour cause de baisse d’activité, Christophe se retrouve sans emploi.

La création d’objets et de personnages en ferraille m’est venue sur un coup de tête.

Il se prend de passion pour cette activité :

J’ai navigué sur internet pour voir ce qui se faisait et j’ai trouvé cela sympa.

Quelques exemples
Comme il sait souder de différentes manières, rien ne l’arrête. Il sort d’un tiroir 3 écrous et 2 vis, et vous fabrique en quelques secondes l’esquisse d’une chouette sous nos yeux. Un mini-extincteur devient un sous-marin, un étrier de frein, une plaque de fer, quelques boulons et ressorts deviennent une locomotive. Un panneau de stationnement interdit se transforme une table basse…
Dans son atelier, ce n’est qu’un bric-à-brac de récupération. Mais il suffit que Christophe prenne un morceau d’acier et une idée jaillit.

Circuit Cycliste Sarthe-Pays de Loire. Sillé ville étape avec départ et arrivée, le 12 avril 2019

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Une réunion a eu lieu le mardi 15 janvier 2019, à la mairie de Sillé-le-Guillaume, pour ne rien laisser au hasard.

Une réunion a eu lieu le mardi 15 janvier 2019, à la mairie de Sillé-le-Guillaume, pour ne rien laisser au hasard.

La Ville de Sillé-le-Guillaume la plus belle étape du Circuit Cycliste Sarthe-Pays de Loire, le 12 avril 2019. Rencontre avec le maire, Gérard Galpin.

Sillé–le-Guillaume a déjà été une étape Circuit Cycliste Sarthe-Pays de Loire. Ça remonte à quand ? Et quel souvenir gardez-vous de l’événement ?

Sillé a accueilli plusieurs fois le Circuit Cycliste de la Sarthe. La dernière étape remonte à 10 ans. D’ailleurs la ville de Sillé-le-Guillaume a eu l’honneur de recevoir la toute dernière étape du circuit. La manifestation a connu un très grand succès. Quelque 15 000 personnes sont venues assister à un spectacle de grande qualité. Le public a pu apprécier les efforts des cyclistes notamment rues de Mayenne et de la Sangle. Sans doute comme tous les Silléens, je garde un très bon souvenir de cette très belle fête populaire et gratuite. Seul le cyclisme est capable d’offrir un moment aussi rassembleur et gratuit. En plus, on a eu la chance d’avoir le soleil ce jour-là. Toutes les conditions étaient réunies pour nous laisser que de bons souvenirs.

 

En dehors des retombées médiatiques, que peut apporter une telle étape ?

Ce genre de manifestation crée une dynamique dans la ville. Nous mettons tous les atouts de notre côté pour que cette journée se déroule sans incident. La sécurité du public et des coureurs est au cœur de notre préoccupation. Nous voulons que tout le monde garde un très bon souvenir de l’événement. Il y a dix ans par exemple, on a recensé pas moins de 100 camping-cars. Ceux qui viennent ce jour-là consomment et reviendront peut-être. Une chose est sûre, accueillir une étape entièrement consacrée à Sillé et sa région avec donc le départ l’arrivée à Sillé est un témoignage de confiance et de reconnaissance de la part des organisateurs du Circuit Cycliste Sarthe-Pays de Loire. Bien sûr, accueillir une telle épreuve nous procure de la fierté tout comme la brocante de Sillé.

 

Sillé-le-Guillaume accueillera une nouvelle fois cette course le 12 avril 2019. C’est à la demande de qui ?

C’est un concours de circonstance. Pour tout vous dire, je faisais partie du Conseil d’administration de l’association qui organise le Circuit Cycliste Sarthe-Pays de Loire. Son président Gérald Feuvrier m’a demandé si Sillé était intéressé par une étape. Naturellement, j’en ai parlé au Conseil municipal. L’idée a fait son chemin et a fini par être adoptée.

Pour l’arrivée du Circuit Cycliste Sarthe-Pays de Loire il y a toujours des villes candidates. C’est une étape prisée. Une commune voisine du Mans devrait prendre le relais de Sillé l’année prochaine.

 

Le circuit ?

C’est une étape en deux temps en somme. Il y a une partie consacrée à un circuit dans notre région allant même jusqu’à Saint-Céneri en passant par Saint-Léonard avec une large place pour le Pays de Sillé et un circuit fermé de 12,400 km à couvrir six fois dans notre secteur. Il y aura encore du spectacle à coup sûr notamment avec la rue de Mayenne et rue de la Sangle mais pas que. La Route du Coq à Saint-Rémy n’est pas facile non plus. Selon Gérald Feuvrier qui organise le circuit depuis 37 ans, l’étape de Sillé, le 12 avril prochain, est la plus difficile depuis la création de l’événement. Autant dire que la course mérite le déplacement.

 

Comment se passe la préparation ?

Très bien. Nous préparons avec les services techniques de la Ville l’événement en étroite collaboration avec les organisateurs, le Conseil Départemental et les communes voisines concernées par le passage des coureurs. Tout est très bien cadré. La gendarmerie qui s’occupe de la Sécurité a déjà fait le tour de reconnaissance sous la houlette du Major Christophe Desveaux puis de l’adjudant-chef Frédéric Cateigne, le régional de l’étape. Tout sera mis en place pour que le circuit soit impeccable pour éviter tout incident. Laurent Launay, président du club de VTT de Sillé, est mis à contribution pour gérer l’action des signaleurs. C’est une mission très importante pour la sécurité de tous. Aujourd’hui, chacun sait ce qu’il a à faire.

Bien sûr, d’autres réunions auront lieu pour peaufiner la préparation.

 

Comment articuler la circulation pour assurer la sécurité ? Et comment ne pas se fâcher avec des riverains, des entreprises et des commerçants ?

On essaie d’impacter le moins possible la circulation. Le Conseil départemental va mettre en place les déviations nécessaires pour que tout se passe bien tout en facilitant le mieux possible l’accès aux commerces et divers services. Pour résumer, la ville de Sillé sera bloquée de 12h30 à 15h30. Bien sûr, une campagne de communication sera mise en place pour informer la population. C’est vrai, il y aura une certaine gêne mais il y aura parallèlement des retombées économiques. Globalement, les commerçants étaient très satisfaits du passage du Circuit de la Sathe il y a une dizaine d’années. Je pense que cette année, la gêne sera moindre. Nous avons la chance que l’événement tombe lors des vacances scolaires. On n’aura donc pas la contrainte des cars scolaires.

 

Quel est le budget de cette organisation pris en charge par la commune de Sillé ?

20 000 euros. Certes, c’est un coût, mais cela arrive une fois tous les 10 ans. Il ne faut pas oublier qu’il y a des retombées économiques et médiatiques et que le circuit de la Sarthe est très fédérateur. Les Silléens vont encore être fiers de leur ville et de cette belle animation.

 

Combien d’équipes attendues à Sillé ?

Il y aura 17 équipes, dont 2 qui font partie du Word Tour. Il s’agit AG2R la Mondiale, formation de Romain Bardet, 1 fois 2e et 1 fois 3e du Tour de France, et Groupama FDJ. La population pourra venir rencontrer les coureurs notamment place de la Gare. Ils sont très accessibles.

 

Quel est le mot d’ordre du maire de Sillé ?

Sécurité, Sécurité, Sécurité. Une épreuve réussie, c’est une épreuve qui se termine sans accident.

 

Vous avez démarré votre carrière à France 2 en couvrant le Tour de France comme preneur de son avec Daniel Bilalian, que représente le cyclisme à vos yeux ?

Ça remonte à 1977, 1978 et 1979. En 1977, c’était mon premier reportage avec un certain Daniel Bilalian qui venait de démarrer sa carrière de jeune journaliste. C’est cette expérience qui m’a donné envie de rester à la télé. Naturellement, je garde de très bons souvenirs de ces trois Tour de France.

Le cyclisme est à mes yeux le sport populaire par excellence. Le spectacle est beau et gratuit. Le vélo est un monde très très ouvert. Les coureurs jouent tout le temps le jeu. Je suis admiratif de leurs efforts et comportement avec les amoureux de la petite reine.

Livré-sur-Changeon : les frères Barbier dans l'aventure 4L Trophy

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Pierre et Maxime Barbier

Pierre et Maxime Barbier.

Le compte à rebours est bien lancé à moins d’un mois du départ de la 22e édition du 4L Trophy. Parmi les centaines d’équipages, deux jeunes Livréens ont relevé le défi : Maxime Barbier, 25 ans, technicien électronique en aéronautique, et Pierre Barbier, 22 ans, étudiant en master informatique. Leur nom d’équipe est les Breizh Brothers en 4L.

« Tout le monde rêve de conduire une bête de course comme la 4L ! »

Les deux frères peaufinent leur préparation pour cette aventure qui les emmènera en 4L au Maroc. Le 4L Trophy, c’est le plus grand raid étudiant d’Europe, dont le but principal est d’aider les enfants en apportant des fournitures scolaires et des équipements sportifs.

Depuis sa création, plusieurs écoles ont été créées et l’esprit de solidarité reste le moteur de ces aventuriers dans leur mythique 4L customisée aux couleurs de leurs partenaires.

Maxime et Pierre se préparent depuis février 2018 et expliquent ce qui les motive :

Aventure, défis sportifs, dépassement de soi, solidarité, expérience humaine tout d’abord. Le 4L Trophy, c’est aussi s’investir à la préparation de la voiture et à la rencontre de partenaires pour la récolte des fonds. Et puis, tout le monde rêve de conduire une bête de course comme la 4L ! »

L’image locale d’entreprises de Livré et des alentours va donc parcourir le désert. Fin décembre, c’est par exemple avec le Livréen Benoît Sévère, spécialiste en métallerie, qu’ont été fabriquées et installées des plaques de protection sur la 4L.

Biarritz, Espagne et Maroc

Le rassemblement à Biarritz est programmé au 20 février, avant de rejoindre l’Espagne puis le passage du détroit de Gibraltar. Du 25 février au 1er mars se dérouleront les six étapes dans le grand sud marocain.

Comme 1 300 équipages lors de l’édition de 2018, Maxime et Pierre affronteront alors les pistes désertiques et dunes avec des paysages à couper le souffle, le tout avec une orientation à la boussole et des fins de journées en bivouac.

L’arrivée est prévue à Marrakech, suivie de la remise des prix le 2 mars, puis du retour des participants vers l’Europe le dimanche 3 mars. D’ici là, Maxime et Pierre recherchent toujours des partenaires et sponsors.

Infos pratiques
Contact : lesbreizhbrothersen4l@gmail.com, facebook.com/lesbreizhbrothersen4l.

L'Union locale CGT d'Avranches se prépare à une grève nationale dans toutes les entreprises

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L'Union locale CGT d'Avranches (Manche) organise une réunion de préparation à la grève nationale du 5 février 2019 à laquelle elle invite les Gilets jaunes, retraités...

L’Union locale CGT d’Avranches (Manche) organise une réunion de préparation à la grève nationale du 5 février 2019 à laquelle elle invite les Gilets jaunes, retraités… (©Capture écran UL CGT Avranches)

Comme en Mai 68, le moment est venu d’élargir le mouvement citoyen des gilets jaunes par la grève générale dans les entreprises pour gagner le partage des richesses et le droit de vivre dignement ».

Lire aussi : Le SOS des Gilets jaunes au Mont Saint-Michel

L’Union locale CGT avait déjà organisé une réunion il y a quelques semaines pour tenter de rallier le mouvement des Gilets jaunes.

L’Union locale d’Avranches (Manche) du syndicat CGT organise une réunion de préparation de la grève nationale annoncée pour le 5 février 2019.

Lire aussi : 80 km/h, l’alternative du maire de Grandparigny proposée à Emmanuel Macron

Réunion de préparation mardi 29 janvier

Pour construire et décider la grève du 5 février 2019, sont invités à participer à une réunion de préparation mardi 29 janvier à 18h30 salle commandant Bindel, place Estouteville à Avranches :

  • les salariés de toutes les entreprises,
  • les gilets jaunes,
  • les citoyens,
  • les privés d’emplois,
  • les retraités,
  • les étudiants 

Vœux. « Dans l'attente de subventions pour deux dossiers concernant l'Eglise »

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Lors des vœux du maire

Lors des vœux du maire

Lors de la cérémonie des vœux à laquelle assistait dimanche le député Fabien Gouttefarde, la conseillère départementale Jocelyne de Tomasi, le président, Jean-Luc Boulogne, et le vice-président de l’Interco, Jean-Claude Provost, le maire Geneviève Sas a signalé que les travaux d’accès PMR (Personnes à mobilité réduite) à l’église et au cimetière ont été menés à bien l’an dernier.

Le montant s’est élevé à 14 729,00 € avec un reste à charge pour la commune de 7 439,00 € après subventions. Le 1er magistrat indiquait.

Par contre tous nos projets n’ont pu être réalisés la DETR (Dotation d’Équipement des Territoires Ruraux) nous ayant été refusée pour deux dossiers, nous allons relancer les demandes de subventions concernant les travaux de réfection des huit contreforts de l’église et la pose d’un paratonnerre pour un coût global qui a été estimé à 15 000 € ».

En ce qui concerne le terrain de tennis ou de gros travaux d’entretien sont nécessaires, la convention avec le tennis-club Lyrois a été renouvelée et la municipalité va étudier avec lui les devis concernant ces travaux. Pour ce qui est des autres projets, Geneviève Sas signalait. 

Nous ne pouvons pas trop nous avancer, notre budget 2019 va dépendre de ce que l’Etat va nous verser au titre de la DGF (Dotation Globale de Fonctionnement) ».

Elle rappelait que 2018 a été marquée par la fermeture des écoles du regroupement Neaufles et Ambenay.

Je comprends que ceux qui ont toujours connu une école à Neaufles et qui y ont eux-mêmes été élèves aient eu un pincement au cœur de la voir fermée, diverses raisons contre lesquelles nous avons lutté selon nos moyens ont fait que les effectifs décroissants depuis de nombreuses années ont conduit à la classe de 4 niveaux l’an dernier, ce qui n’était pas possible ; l’avenir des enfants étant prioritaire nous avons, après de longues réflexions, pris la décision juste pour qu’ils aient droit à une meilleure scolarité et ce fut la répartition volontaire des élèves sur les écoles de Lyre et de Rugles ».

Si la fin de l’année scolaire a été l’adieu au regroupement acté par la fête des écoles le 5 juillet, les locaux eux ont retrouvé un second souffle avec l’ouverture du Centre de Loisirs de L’Inse 27 (Interco Normandie Sud Eure)

« Les petits sont accueillis à Neaufles, les plus grands à Ambenay et c’est un réel plaisir de voir et d’entendre les enfants jouer et s’ébattre dans la cour ».

Pour ce qui est de la fibre, le réseau est installé. « Une réunion publique aura lieu sous peu pour permettre à chacun de choisir son fournisseur » a fait savoir Geneviève Sas qui n’a pas caché qu’elle ignorait combien de temps prendra la mise en place des raccordements.

Difficile lors du tour d’horizon de l’année écoulée de ne pas évoquer les inondations de juin dernier. Geneviève Sas estimait.

Même si nous n’avons pas été les plus impactés de la région, les dégâts aussi bien chez les particuliers que sur les voies communales ont été importants. La solidarité s’est mise en place, les réparations se sont faites peu à peu et la vie a repris son cours normal, mais cet événement nous interpelle. Les catastrophes naturelles ne doivent pas être qu’un mauvais souvenir, elles nous obligent à nous poser des questions et doivent éveiller ou réveiller notre vigilance et nos responsabilités ».

Les plus

Le renouveau du Comité des Fêtes et sa volonté affichée de maintenir une animation dans la commune. La présence de la Ludo d’Iton qui permet à tous les petits et grands de trouver un complément de culture et de distractions. Le travail de mémoire auquel s’est livrée Odile Kural qui au travers de l’exposition qu’elle a réalisée pour le centenaire de l’armistice de la guerre 14/18 a fait découvrir l’histoire des jeunes soldats de la commune morts pour la France. Geneviève Sas signalait.

« Tous ces documents sont archivés à la mairie et peuvent être consultés ».

Le dernier recensement, lui, fait état de 431 habitants.

Les moins

Les incivilités, comme bon nombre de ses collègues, Geneviève Sas a déploré que la plate-forme d’apport volontaire soit le plus souvent transformée en dépotoir. « Les règles sont pourtant simples à respecter mais encore faut-il avoir envie de les respecter »


Cellules commerciales Espace du Lac : ces boulangers de La Ferté-Bernard ne veulent pas de Marie Blachère

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Espace du Lac, à La Ferté-Bernard (Sarthe), les engins de chantier sont à pied d'œuvre pour préparer l'espace qui accueillera neuf cellules commerciales dès le mois de juin 2019.

Espace du Lac, à La Ferté-Bernard (Sarthe), les engins de chantier sont à pied d’œuvre pour préparer l’espace qui accueillera neuf cellules commerciales dès le mois de juin 2019. (©Echo sarthois)

Ils sont boulangers à La Ferté-Bernard (Sarthe). Et bien décidés à se battre contre l’arrivée de la chaîne de boulangerie Marie Blachère, dans l’une des cellules commerciales en cours de construction, à l’espace du Lac. Un ensemble de neuf cellules avec, entre autres, une aire de jeux de près de 1000 m2.

Parmi eux, Jérémy Naudon, gérant de La Pause gourmande, installée depuis 4 ans quartier de La Liberté. Soit à quelques dizaines de mètres du futur ensemble commercial.

J’ai contacté mes collègues boulangers, nous sommes tous contre Marie Blachère ! Nous avons rencontré le maire pour discuter du projet. Savoir comment il lui a été vendu. Il me dit que le terrain n’appartenait pas à la municipalité mais à la SEM (N.D.L.R. Société d’économie mixte) fertoise. Mais la Sem est détenue à 80 % par des collectivités !

« Avec cette usine, il va tuer la boulangerie »

Le commerçant est en colère. Et en veut clairement au maire :

Il dit défendre les commerces du centre-ville mais là, avec cette usine, il va tuer la boulangerie ! Il se dédouane en disant qu’il faut automatiquement un point de restauration lorsqu’une aire de jeux s’installe. Mais on sait tous que ces aires proposent toutes de la restauration rapide en interne !

Une pétition

Son chiffre d’affaires ? « C’est à 70 % la restauration rapide. Que je vais d’ailleurs développer avec l’arrivée d’une nouvelle vitrine. Alors l’arrivée de cette nouvelle enseigne, il la voit forcément d’un très mauvais œil.

Il a même relayé une pétition lancée par le syndicat des boulangers de la Sarthe :

J’ai récolté 230 signatures de personnes qui soutiennent les artisans boulangers face à des monstres de l’industrie ouverts 7 jours sur 7.

« Marie Blachère n’a pas sa place à La Ferté-Bernard »

Pour lui :

Marie Blachère n’a pas sa place à La Ferté-Bernard.

C’est ce que pense aussi Gaylord Benoit, de la boulanger Benoit, installé rue de Paris :

Cela va faire mal aux petits commerçants. Ce qu’il ne faut pas oublier, c’est qu’une boulangerie qui ferme, c’est le bar d’en face qui ferme, le coiffeur d’à côté, etc. Si on disparaît, les autres suivront. La Ferté est une petite ville avec des vies de quartiers.

François Pannier, du commerce Le Moulin à pain, rue Denfert-Rochereau, est installé depuis deux ans et demi.

Ce type d’enseigne fait du mal à l’artisanat. Même si la qualité est moins bonne, ils nous achèvent. Aujourd’hui, le portefeuille, le pouvoir d’achat, sont impactés. Pas pour tout le monde, mais pour une partie de la clientèle, ils iront où c’est moins cher.

« C’est acté, la chaîne va s’installer »

Il faudra pourtant faire avec… Contacté par téléphone vendredi 25 janvier 2019, Michel Goujon, gérant de MG patrimoine à Alençon (Orne), promoteur privé du projet de l’Espace du Lac, certifie :

On sait que plusieurs boulangers ont tenté d’intervenir mais c’est acté, la chaîne va s’installer. Il faut savoir qu’elle est plus axée sur la restauration rapide que la boulangerie pure.

LIRE AUSSI : Commerces. Marie Blachère s’installe zone du Lac, à La Ferté-Bernard

Et pour ce qui est des autres cellules commerciales, contrairement aux bruits qui courent à La Ferté-Bernard : 

Il n’y a aucune défection majeure sur le site. On est fidèles à notre plan de départ. Les travaux continuent. Le terrassement est terminé, nous en sommes à l’inclusion de la grande cellule. 

« Forcément des mécontents »

Et de poursuivre :

A partir du moment où il y a un projet, que des activités de commerces arrivent, cela fait forcément des mécontents. Mais dans le commerce, il n’y a pas de numerus clausus. Nous ne sommes pas inquiets, le programme continue et sera bien livré aux clients en juin.

Plus d’informations sur le projet dans l’édition du jeudi 31 janvier 2019 de l’Echo sarthois

Pontivy : à partir de la mi-février, six mois de travaux sur les rues Colbert et Albert-de-Mun !

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Les travaux de requalification de plus d’un kilomètre de l’ancienne route de Lorient, à Pontivy (Morbihan) débuteront à la mi-février par cette portion de la rue Colbert entre les ronds-points de La Ferté (garage Opel) et Kennedy (garage Renault). Ils devraient durer environ six mois…

Les travaux de requalification de plus d’un kilomètre de l’ancienne route de Lorient, à Pontivy (Morbihan) débuteront à la mi-février par cette portion de la rue Colbert entre les ronds-points de La Ferté (garage Opel) et Kennedy (garage Renault). Ils devraient durer environ six mois… (©PontivyJournal)

Sur l’ancienne route de Lorient, une première tranche de travaux de voirie et d’aménagements, sur la commune de Saint-Thuriau (la portion sud de la rue Colbert), avait déjà permis, en 2015, de requalifier une partie de cet axe au cœur des zones commerciales et artisanales du sud de Pontivy (Morbihan).

Ces travaux vont se poursuivre à compter de la mi-février, entre le rond-point de La Ferté (à hauteur du garage Opel) et le rond-point du pont Kennedy. Au total, un vaste chantier de 1 110 m de long qui s’étalera du nord de la rue Colbert au sud de la rue Albert-de-Mun.

« En effet, les travaux commenceront par le nord de la ville, à la frontière avec Saint-Thuriau, et se concentreront, dans un premier temps, on va dire jusqu’au 15 mars environ, sur la partie située entre le rond-point de La Ferté jusqu’à la hauteur de la rue Clémentel, où se trouve le garage Renault, indique Éric Le Denmat, chargé de projet à Pontivy Communauté. Par la suite, et jusqu’à la fin du mois de juillet, les travaux concerneront l’ensemble de cette portion d’un peu plus d’un kilomètre ».

Voirie réduite et cheminements doux

675 m de voirie sont concernés sur la rue Colbert, 435 m sur la rue Albert-de-Mun. L’entreprise Pigeon Bretagne Sud, basée à Hennebont, prendra en charge les travaux de rénovation du réseau d’eau pluviale, de voirie et d’aménagement des bas-côtés ; tandis que l’antenne morbihannaise de la société Garczynski Traploir, basée à Noyal-Pontivy, assurera l’effacement des réseaux aériens (les réseaux basse tension, téléphoniques et éclairage public, qui seront enterrés).

Concernant le détail des interventions : la voirie sera réduite, de 7 m actuellement à 6,50 m, et un nouveau tapis d’enrobé va relever la chaussée de 6 cm par rapport à l’existant. Du giratoire du garage Opel jusqu’à la hauteur de la rue Clémentel (rue Colbert), une bande paysagère d’un minimum de 1,20 m séparera la chaussée, de chaque côté de celle-ci, d’un cheminement piétonnier, et d’une piste cyclable (en enrobé) à sens unique d’une largeur de 1,50 m. Les mêmes dispositions seront reprises sur l’ensemble du secteur concerné, à l’exception de la portion de la rue Albert-de-Mun longeant directement le Blavet.

Sur cette partie, c’est le chemin de halage qui fera office de piste cyclable, sur trois mètres de large, avec circulation à double sens,

précise le chargé de projet.

Plusieurs passages piétons seront matérialisés sur la chaussée tout au long de ce tracé, en fonction des carrefours et afin de desservir aux mieux les entreprises et les commerces. Enfin, des arrêts de bus seront installés, entre les rues Clémentel et Robert-Schumann ; et au niveau des enseignes Réseau-Pro et Opel.

Répondre aux standards actuels…

« Les entrées de ville ont cela de spécifique qu’elles donnent la première impression à celui qui découvre pour la première fois une ville, concède Christine Le Strat, maire de Pontivy. Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’entrée de notre ville, du côté de l’ancienne route de Lorient, avait besoin d’être entièrement réaménagée pour répondre aux standards actuels que l’on est en droit d’attendre en termes de cheminements doux, d’accessibilité et d’embellissement ».

 

Infos pratiques : une réunion publique d’information et de présentation de ces travaux de requalification des rues Colbert et Albert-de-Mun, aura lieu mercredi 30 janvier, à 18 h 30, au siège de Pontivy Communauté (1, place Ernest-Jan à Pontivy).

Lille. Ilévia : les changements sur le réseau de transports en commun opèrent ce lundi 28 janvier

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Les nouvelles Lianes qui circuleront dans la métropole de Lille (Nord) seront au couleurs d'Ilévia, nouvelle marque de transports en commun de la MEL.

Les nouvelles Lianes qui circuleront dans la métropole de Lille (Nord) seront au couleurs d’Ilévia, nouvelle marque de transports en commun de la MEL. (©Ilévia)

Il y a quelques semaines, nous vous annoncions la nouvelle : le réseau de transports en commun de la métropole de Lille (Nord) Transpole devient Ilévia. Voici un récapitulatif des modifications qu’entraînent le changement de marque sur le réseau. Des nouveautés qui s’opèrent dès le lundi 28 janvier 2019.

Pour rappel : afin d’accompagner les usagers dans ces changements, plus de 200 agents seront présents sur le terrain tout au long de cette première semaine.

LIRE AUSSI : TRANSPORTS : LES BUS GRATUITS À DUNKERQUE DÈS LE SAMEDI 1ER SEPTEMBRE

Chanu. Après plusieurs mois sans généraliste, les habitants vont accueillir une jeune médecin

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Thierry Aubin et Anne-Laure Bettaïdi.

Thierry Aubin et Anne-Laure Bettaïdi. (©L’Orne Combattante)

Avec le départ soudain du docteur Alonso en septembre dernier, les habitants de Chanu sont restés pour la troisième fois sans généraliste. Chaque fois, la municipalité avait fait son maximum pour trouver un professionnel de santé qui reprenne le cabinet laissé vacant suite à un départ en retraite.

Lire aussi : A Chanu, moins d’un an après son installation, le médecin quitte la commune

« Cela fonctionnera »

C’est alors que le docteur Anne-Laure Bettaïbi a manifesté son intérêt pour le cabinet. Thierry Aubin et la municipalité sont très confiants : « elle souhaite s’établir ici, elle est originaire de la région, connaît les gens d’ici. Cette fois, cela fonctionnera ! »

Le docteur Anne-Laure Bettaïbi a débuté sa carrière en 2017 et a fait des remplacements à Flers. Elle s’est montrée satisfaite de l’accueil chaleureux reçu des collègues généralistes « qui m’ont offert tout leur soutien. De plus, pour faciliter mon installation, la municipalité a pris en charge l’embauche et les frais d’une secrétaire médicale à mi-temps ».

Ouverture en février

Le cabinet ouvrira le 25 février prochain. Le secrétariat sera ouvert tous les matins pour les prises de rendez-vous. Le docteur Pinguet avait quant à lui continué de rendre visite aux patients de la maison de retraite en attendant l’installation de sa jeune consœur.

Michel Fouquet, maire de Fresnoy--Folny: « Le hameau de Folny a été massacré »

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Michel Fouquet estime que les transporteurs ont détérioré la route entre Folny et le village.

Michel Fouquet estime que les transporteurs ont détérioré la route entre Folny et le village.

Bas-côtés saccagés, affaissement de chaussée, poteau cassé : une partie du hameau de Folny à Fresnoy-Folny, près de Londinières (Seine-Maritime) est en piteux état. Le maire, Michel Fouquet, a fait réaliser des réparations d’urgence en 2018. Mais la facture risque de s’annoncer salée.

Son estimation pour le renforcement, la remise en état de la route communale et des travaux annexes s’élève à 200 000 €. Le maire a ouvert un dossier pour demander des subventions car il estime que ce n’est pas à la municipalité de supporter ces dégradations.

« C’est à cause du poids des engins »

Il pointe du doigt le passage de transporteurs la nuit pendant la saison des betteraves. La situation s’est tendue au cours de l’hiver 2017-2018.

L’an passé, l’élu a multiplié les courriers afin que la situation ne se répète pas cet hiver. Il a obtenu un changement d’itinéraires par l’intermédiaire de la sucrerie. « On ne connaît pas le transporteur, car il vient la nuit », justifie le maire.

Michel Fouquet a fini par rencontrer le président de la sucrerie. A l’issue de cet entretien, il a découvert que des betteraves récoltées à Grandcourt transitaient par Folny avant d’être livrées dans la Somme. « C’est idiot car ils devraient passer par la vallée », confie-t-il. Cet hiver, les dégradations ont été moins nombreuses « car les transporteurs sont passés ailleurs ».

Mais les dégradations passées ne s’effacent pas. La route devra être remise en état.

Au Caire, Emmanuel Macron veut resserrer les liens avec l'Egypte de Sissi

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Le président Emmanuel Macron lors d’une visite au temple d’Abou Simbel, le 27 janvier 2019 en Egypte. (©AFP/Ludovic MARIN)

Le président français Emmanuel Macron rencontre lundi 28 janvier 2019 son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi en vue de resserrer les liens économiques, culturels et stratégiques entre les deux pays, tout en parlant « plus ouvertement » des droits de l’Homme.

Au deuxième jour de sa visite en Egypte lundi, M. Macron sera accueilli au Caire au palais présidentiel par M. Sissi pour un entretien en tête-à-tête et la signature d’une trentaine d’accords et de contrats commerciaux, pour « quelques centaines de millions d’euros », selon la présidence française.

LIRE AUSSI : Explosion d’une bombe en Egypte : trois touristes vietnamiens et leur guide tués

Contrats commerciaux à plusieurs millions d’euros

Ces signatures, placées sous le signe de la diversification de l’offre commerciale française vis-à-vis de l’Egypte, concerneront les domaines des transports, des énergies renouvelables, de la santé ou de l’agroalimentaire. M. Macron est d’ailleurs accompagné en Egypte d’une cinquantaine de patrons français.

Ce déplacement de trois jours est l’un des rares à l’étranger qu’effectue en ce début d’année le président Macron, qui se concentre depuis plus de deux mois sur la crise sociale des « gilets jaunes ».

Vidéo. Visite d’Emmanuel Macron en Égypte, allié « essentiel » au Moyen-Orient :

M. Macron avait reçu le président égyptien à Paris en octobre 2017, malgré les critiques des ONG qui dénoncent régulièrement l’implacable répression exercée, selon elles, par le pouvoir égyptien contre toute forme d’opposition.

Mais le président français avait alors refusé de « donner des leçons » à son homologue sur la question des droits de l’Homme, provoquant l’indignation des associations.

Or, dimanche soir dans un entretien avec la presse française au Caire, le président Macron a affirmé qu’il allait parler « plus ouvertement » de cette question sensible au cours de sa visite.

Selon le président français, « les choses se sont empirées depuis octobre 2017 ». En conséquence, il a promis de s’exprimer « de manière plus tranchée, y compris ouvertement (…) parce que je pense que c’est l’intérêt du président Sissi et de la stabilité égyptienne ».

Il a également assuré qu’il allait « avoir un dialogue confidentiel » avec M. Sissi sur « des cas individuels » d’opposants ou de personnalités emprisonnés.

Le président Emmanuel Macron et sa femme Brigitte visitent le temple d'Abou Simbel, le 27 janvier 2019 en Egypte.

Le président Emmanuel Macron et sa femme Brigitte visitent le temple d’Abou Simbel, le 27 janvier 2019 en Egypte. (©AFP/Ludovic MARIN)

Partenaire clé dans la lutte contre le terrorisme

Yves Prigent, d’Amnesty International France avait déclaré peu avant le voyage du président: « Nous attendons des messages forts et des changements en termes de pratique ».

Arrivé dimanche en Egypte, M. Macron a entamé sa visite par une étape au temple d’Abou Simbel, l’un des sites archéologiques emblématiques du pays.

La visite, au cours de laquelle le président ne s’est pas exprimé, visait à mettre en lumière la coopération culturelle avec l’Egypte, particulièrement dynamique dans le domaine de l’archéologie, avec notamment 32 chantiers de fouilles sous la houlette de l’Institut français d’archéologie orientale (IFAO).

Au delà d’une tradition française d’égyptologie qui remonte à Champollion, la France espère aujourd’hui se voir confier de nouvelles missions de fouilles ou de mise en valeur des sites antiques, comme celui de Saqqarah, au sud du Caire.

Elle cherche aussi à participer au futur Grand Musée égyptien de Guizeh et à la rénovation du célèbre musée égyptien implanté dans le centre du Caire depuis le XIXe siècle.

LIRE AUSSI : Grand débat : Emmanuel Macron donne le top départ face à 600 maires normands

Vidéo. Emmanuel Macron se livre depuis l’Égypte :

Outre l’économie et la culture, la sécurité et la stabilité en Egypte et au Moyen-Orient constitueront le troisième enjeu de la visite de M. Macron.

Selon l’Elysée, l’Egypte, un pays de près de 100 millions d’habitants, est un partenaire clé de la France dans la lutte contre le terrorisme.

Cet aspect sera évoqué entre les deux chefs d’Etat à la lumière de présidence tournante de l’Union africaine, que l’Egypte assumera à partir de février.

Parallèlement, dans le domaine des ventes d’armes, la France a obtenu quelque six milliards d’euros de contrats depuis 2015. Mais le secteur fait également l’objet de critiques de la part des ONG dénonçant une utilisation de matériels de sécurité visant à traquer les opposants.

Parmi les contrats emblématiques figure celui des avions de combat Rafale dont 24 exemplaires ont été livrés à l’Egypte. Des négociations sont en cours pour l’acquisition de 12 autres, mais aucun contrat ne doit être annoncé durant ce voyage.

Source : © 2019 AFP

Financement des associations : quatre parlementaires de la Manche expriment leur mécontentement

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Quatre parlementaires de la Manche en colère contre la baisse des subventions aux associations.

Quatre parlementaires de la Manche en colère contre la baisse des subventions aux associations. (©La Presse de la Manche)

L’an passé, le fonds pour le développement de la vie associative (FDVA) remplace l’enveloppe parlementaire.

En 2018, les associations de la Manche éligibles à ce fonds ont déposé 167 dossiers afin d’obtenir des subventions. 58 dossiers ont été sélectionnés par le collège départemental du FDVA, et validés par la commission régionale.

Les associations retenues se sont partagé une enveloppe de 191 418 € pour la Manche. Les subventions vont de 750 à 15 000 €. Elles ont été versées il y a quelques semaines.

A lire : Près de 200 000 euros reversés à une soixantaine d’associations de la Manche

Les associations rurales délaissées

Quatre parlementaires de la Manche, Sonia Krimi, Jean-Michel Houllegatte, Bertrand Sorre et Stéphane Travert interpellent, par un courrier commun, Gabriel Attal, Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse, en charge notamment de la vie associative.

Les parlementaires ont en effet constaté qu’avec la suppression de la réserve parlementaire, la somme consacrée au développement des associations dans le département, au titre du budget de l’Etat, est passée de 450 000 euros à moins de 200 000 euros.

Dans ce courrier commun, ils expriment leur mécontentement

Les associations manchoises ont bénéficié d’une part des crédits proportionnelle à celle de la population, sans qu’il soit tenu compte des caractéristiques du territoire. Pourtant, en milieu rural, le soutien à la vie associative est d’autant plus nécessaire que les liens de solidarité traditionnels sont voués à être remis en cause. Nous souhaitons vous interroger, monsieur le ministre, sur les perspectives du gouvernement d’envisager un accompagnement spécifique du développement des associations en milieu rural afin de construire la société de l’engagement sur l’ensemble des territoires de la République. »

A lire aussi : Un maire de la Manche aux côtés des Gilets jaunes : « Que tous les élus baissent leurs indemnités ! »


Taden, près de Dinan : ils veulent faire interdire le projet de serres à tomates bio

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Les personnes présentes ont mis en pots de terre quelques semis de tomates population (dites anciennes) qui seront plantés courant avril.

Les personnes présentes ont mis en pots de terre quelques semis de tomates population (dites anciennes) qui seront plantés courant avril. (©Le Petit Bleu des Côtes d’Armor)

Ils étaient plus d’une trentaine, jeudi 17 janvier, à la Ferme du Coin, de Trémereuc, dans les Côtes d’Armor, à répondre à l’appel lancé par la Confédération paysanne et le groupement des agriculteurs biologiques d’Armor.

Leur action symbolique consistait à planter quelques semis de tomates bios et paysannes dans l’exploitation de Claire et Régis Orieux. Cela pour protester contre « le projet de serres à tomates ‘bio-industrielles’ chauffées par l’incinérateur d’ordures ménagères de Taden », près de Dinan. 

Récupérer la chaleur de l’usine

Comme le rappelle le Quévertois Vincent Boaglio, le syndicat mixte des pays de Rance et de la Baie veut valoriser la chaleur perdue (fatale) qu’engendre l’activité de l’usine.

Claire Orieux et Vincent Boaglio.

Claire Orieux et Vincent Boaglio. (©Le Petit Bleu des Côtes d’Armor. )

Le projet en cours consiste à aménager sur plusieurs hectares (les chiffres sont contradictoires selon les parties qui s’expriment), des serres à tomates bios dans un rayon de trois kilomètres autour de l’usine.

Elles seraient chauffées par des canalisations provenant de l’incinérateur et mises en place à cet effet.

Le projet est porté par un agriculteur « sous l’égide de Prince de Bretagne ».

« Pas du vrai bio »

Pour les opposants, ces serres vont à l’encontre des principes de l’agriculture biologique pour de multiples raisons.

Par exemple parce que les productions envisagées (3 ou 4.000 tonnes soit la production de 200 maraîchers) sont industrielles.

Parce que le fait de chauffer des serres ne respecte pas le cycle naturel des productions.

Ou encore parce que les tomates risquent de pousser dans du compost renouvelé régulièrement, la terre ne pouvant se reposer entre deux récoltes.

Or, souligne Vincent Boaglio, « en bio, le lien au sol est obligatoire ».

Les participants à cette action redoutent qu’un tel projet nuise à l’image de l’agriculture bio : 

Le bio  va se retrouver industrialisé alors qu’il avait été créé en réaction aux dérives de l’agriculture. On aura une agriculture bio à deux vitesses, l’une nuisant à l’autre en mettant ses produits sur le marché hors saison et en impactant les prix ».

Pas de chauffage dans le bio

 

Tandis que le syndicat mixte présidé par Dominique Ramard cherche des terres autour de l’usine de Taden, les militants vont donc tenter de faire interdire ce projet de serres à tomates comme d’autres, en cours en Bretagne.

« Nous nous adresserons à l’INAO (Institut national de l’origine et de la qualité). Notre but est aussi de faire clairement interdire le chauffage dans la production bio », expliquent Pascale Doussinault, présidente de Gab22 (agriculteurs Bio d’Armor) et Isabelle Allain, de la Confédération Paysanne.

 
Interrogé, Dominique Ramard, qui soutient le projet, souligne que le futur exploitant de l’entreprise Tom’Rance, Pierre-Marie Battais, compte se conformer au cahier des charges du bio :

Il n’envisage pas de produire des tomates toute l’année. Il veut juste chauffer à partir du printemps et devancer donc la production de quelques semaines. Il a parlé d’aubergines en alternance, pas seulement de concombres. »

Dominique Ramard, qui doit rencontrer bientôt la GAB22 et la Confédération Paysanne rejoint ces deux organisations agricoles sur au moins un point :

« Il ne faut pas dévaloriser l’image du bio et évidemment se conformer aux exigences du cahier des charges européen. »

La future piscine chauffée par l’usine ?
 

Dominique Ramard constate, par ailleurs, qu’aucun projet alternatif ou simplement complémentaire n’existe :

« Les serres à tomates n’absorberont que 40% de la chaleur fatale puisqu’elles ne seront pas chauffées toute l’année. Aucune entreprise n’a montré son intérêt pour la chaleur perdue de l’incinérateur, jusqu’à présent. Mais la porte reste ouverte.»

L’usine de valorisation énergétique de Taden doit trouver des solutions pour récupérer sa chaleur fatale.

L’usine de valorisation énergétique de Taden doit trouver des solutions pour récupérer sa chaleur fatale. (©Le Petit Bleu des Côtes d’Armor)

Il est pourtant envisageable de chauffer la future piscine intercommunale qui doit voir le jour à Dinan. Elle ne sera, en effet, située qu’à 3,5 km de l’usine de Taden. 
Cependant, la piscine n’aurait besoin que de 3% de chaleur fatale pour fonctionner. C’est peu. Dominique Ramard est catégorique :

Nous n’investirons pas 3,5M€ pour chauffer uniquement cet équipement (un million par kilomètre de tuyaux). Cela ne peut être envisagé qu’à titre complémentaire. » 

D’autant plus que ces 3% ne boosteront pas beaucoup le rendement énergétique de l’usine. Or, c’est bel et bien là que se situe l’enjeu : Le syndicat mixte du pays de Rance et de la baie cherche le meilleur rendement possible pour éviter la grosse augmentation qui se profile sur le traitement des ordures ménagères. 

« Nous payons une taxe de 3,01€ la tonne mais elle pourrait passer à 10 voire à 15€ la tonne pour un rendement énergétique de 65%. Certes, nous sommes à 70% mais la norme peut être réhaussée sans parler d’éventuels aléas diminuant notre performance. Avec un projet qui récupère au moins 40% de la chaleur fatale comme les serres, notre rendement atteindra 80 à 85% et nous serons à l’abri d’un taxe prohibitive dont le contribuable devra s’acquitter. »

 

Une boîte à livres installée devant le centre socioculturel de Falaise

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Les stagiaires posent devant la boîte à livres en compagnie de leurs formateurs, Maryvonne Chivard, maire-adjointe déléguée à la jeunesse (2 en partant de la gauche) et d'Arnaud Castel (à droite).

Les stagiaires posent devant la boîte à livres en compagnie de leurs formateurs, Maryvonne Chivard, maire-adjointe déléguée à la jeunesse (2 en partant de la gauche) et d’Arnaud Castel (à droite).

Vendredi 18 janvier 2019, une vingtaine de personnes ont assisté à l‘inauguration de la boîte à livres à Falaise.

C’est dans le cadre du dispositif Réussir, financé par la région, que ce projet a été mené fin 2018.

Karine Isidor, formatrice à l’IRFA (Institut régional de formation pour adultes) et Laure Voleau, formatrice à l’EPE (Ecole des parents et des éducateurs) ont chapeauté les 6 stagiaires qui ont participé à cette action.

Ce projet a pour but d’accompagner les demandeurs d’emploi dans l’élaboration de leur projet professionnel, sur le volet orientation », précise Karine

et de « proposer une ACC (activité collective constructive) pour aider les personnes à se dynamiser, à se resocialiser, à retravailler l’estime de soi, avant de commencer le travail d’orientation », complète Laure.

En amont, il a fallu élaborer le projet avant de passer à la fabrication.

Deux séances pour faire le plan de la boîte ont été nécessaires.

A LIRE AUSSI Boîte à livres : une bonne idée pas toujours bien pensée

Quelle forme ? Quels matériaux ? À quel emplacement ?

Autant de questions auxquelles les participants ont dû d’abord répondre.

Le temps de la construction et du remplissage

C’est à Caen, au cœur du quartier de la Guérinière, que la matérialisation s’est effectuée en partenariat avec Art Itinérant, association d’éducation artistique à vocation sociale, dont les objectifs sont d’initier les personnes à la pratique artistique, notamment à la sculpture sur bois. Quatre séances ont été nécessaires.

Nous avons décidé de faire cette boîte en forme de L, comme lire. Et de travailler avec des palettes recyclées (pour le côté écologique), que nous avons démontées, découpées, poncées », raconte Samuel.

Cyril, lui, évoque « le vissage, le collage, la peinture marine rouge pour une durabilité dans le temps (peinture offerte par la mairie de Falaise) et le plexiglas de protection ».

Une idée fédératrice

Pour alimenter cette boîte en livres, c’est Nathalie qui relate la démarche.

Nous avons lancé des appels sur Facebook auprès de nos relations pour récupérer des livres inutilisés.

La médiathèque et la maison de la presse Tourner la page nous ont également donné beaucoup de livres ».

Le principe est d’emprunter ou d’échanger un livre afin que la boîte vive. Et chaque stagiaire continuera à la surveiller.

Pour Samuel, cette aventure, c’est aussi attirer un public qui ne va pas forcément dans une bibliothèque, c’est lutter contre l’illettrisme et c’est le plaisir du partage ».

Arnaud Castel, animateur socioculturel, se réjouit.

Cette boîte est une super-idée, fédératrice. À proximité du centre, elle est idéalement placée. Je félicite les stagiaires qui ont participé à ce projet qui rentre dans le cadre des missions d’initiatives mises en place pour les habitants ».

Football. Trois questions à Sylvain Doucet, joueur de Guégon

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Sylvain Doucet, un enfant de la Saint-Gildas de Guégon.

Auteur d’une passe décisive à l’occasion du match contre Le Roc-Saint-André (1-1) et supporter du Stade Rennais, Sylvain Doucet, joueur de Guégon s’est prêté au jeu des questions de la rédaction.

« Après la victoire rennaise dans le derby les opposant à Nantes, ton équipe peut officialiser de belles ambitions. Quel objectif aimerais-tu qu’elle atteigne ?

J’aimerais bien, j’aimerais même beaucoup accrocher une nouvelle place pour la coupe d’Europe et rivaliser avec les cadors de la ligue 1 !

En tant que supporter rennais, quel message aimerais-tu adresser aux supporters Nantais ?

Depuis 2005 on est chez nous à La Beaujoire.

Je plains tous les supporters nantais, ils n’ont vraiment pas de chance de supporter une équipe comme celle-là.

Lire aussi : Guégon. Trois questions au footballeur Florian Lesgo

Dans ton équipe de Guégon quel joueur et quel supporter sont indispensables pour jouer un derby ?

Il n’y a pas forcément besoin d’un joueur en particulier, c’est un sport collectif alors il faut que tout le monde se mette en mode derby dans sa tête et donne le meilleur de lui-même pour en sortir vainqueur.

Pendant un derby, il nous faut tous les supporters pour nous pousser et nous encourager.

Cette année, je dirais que Josselin est le plus gros derby.

Il y a des rivalités entre ces deux clubs même si cela reste bon enfant.

Tout le monde se connait, certains d’entre nous ont joué ensemble en catégorie jeune.

Quand on se retrouve sur le terrain en tant qu’adversaire, on a envie de tout donner. »

Le Brest de... Claire Laporte

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Claire Laporte co-dirige Ultra éditions au Relecq-Kerhuon.

Claire Laporte co-dirige Ultra éditions au Relecq-Kerhuon. (©Côté Brest)

Originaire d’Île-de-France, Claire Laporte est arrivée à Brest en 2005 et co-dirige depuis 2011 les éditions Ultra, qui vont lancer le 9 février des ateliers de design libre. Dans leur nouvel atelier des Maisons de péage qui sera inauguré samedi 26 janvier à 16 h. Avec galette des rois, pop-corn et vin chaud.

LIRE AUSSI : Finistère. Nouveau : des ateliers de design libre au Relecq-Kerhuon près de Brest

http://editions-ultra.org

Les maisons de péage : idyllique pour travailler

C’est un lieu de création mais aussi de vie. Notre équipe de 5, nos 85 adhérents et designers associés aiment s’y retrouver. Ce sont des maisons charmantes à proximité du sous-bois, de la plage, de la côte. Avec une vue extraordinaire sur le pont et la mer et toujours de la lumière.

Infos pratiques :
86, boulevard Léopold-Maissin au Relecq-Kerhuon.

Le marché du Pilier Rouge : pour les produits frais

C’est un marché de producteurs locaux qui se tient le mardi et le vendredi. Idéal pour ceux qui s’intéressent aux circuits courts, aux produits qui suivent le rythme des saisons. On y trouve la qualité à un coût très abordable. J’essaie d’acheter un peu à tout le monde.

Infos pratiques :
Rue Sébastopol à Brest.

Le Beaj Kafé : au calme

Le Beaj Kafé à Brest

Le Beaj Kafé à Brest (©Côté Brest).

C’est un lieu très agréable où l’on se retrouve entre amis, mais aussi pour travailler. Le temps y est autre, c’est très paisible. On peut s’y concentrer avant un rendez-vous. Et en plus, on y mange très bien avec des produits frais et locaux.

Infos pratiques :
51, rue Branda à Brest.

L’école Diwan Guelmeur : pour les échanges

L'école Diwan Guelmeur à Brest.

L’école Diwan Guelmeur à Brest. (©Ultra éditions)

Mes enfants y sont. Ça a été une découverte avec la langue bretonne. Cela offre une ouverture sur le monde qui m’est chère. C’est une école associative sans rupture entre les classes, on y apprend au contact des autres. Elle génère un gros réseau associatif. Enfants et parents se retrouvent pour des actions.

Infos pratiques :
63,rue Geoges-Mélou à Brest.

Les résultats sportifs du week-end dans le Vignoble nantais

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FOOTBALL

National 3

Groupe B : USSA Vertou – Les Herbiers B 3-1 (A. Fischer, F. Jarsalé, J. Rambaud)

Deuxième victoire de suite pour les Vertaviens (en rouge) qui se replacent dans la première partie de tableau de N3 (7e).

Deuxième victoire de suite pour les Vertaviens (en rouge) qui se replacent dans la première partie de tableau de N3 (7e). (©Bruno Le Quintrec)

Régional 2

Groupe B : Clisson – Monce-en-Belin 2-1 (F. Vinet, M Milongi)

Mareuil/Lay – Vieillevigne-La Planche 0-0

Groupe C : USSA Vertou B – Basse-Goulaine 0-0

Le derby entre Vertou B et Basse-Goulaine s'est soldé par un score nul et vierge en Régional 2, hier.

Le derby entre Vertou B et Basse-Goulaine s’est soldé par un score nul et vierge en Régional 2, hier. (©Bruno Le Quintrec)

Régional 3

Groupe D : Loire-Divatte – Laval US 5-0 (B. Huteau, Q. Caillé 3, S. Colin)

Carquefou B – Saint-Julien-de-Concelles 4-2 (E. Lemerre, J. Margot)

FC Coteaux du Vignoble – Sainte-Luce/Loire 1-0 (G. Métais)

Groupe E : USSA Vertou C – St-Jean-de-Boiseau 2-0 (N. Benturki, A. Grasset)

Gorges – La Roche VF C 1-2 (L. Tainguy)

D1

Groupe C (44) : Haute-Goulaine – St-Sébastien/Loire B 2-0 (A. Gallard, J. Boidé)

St-Philbert-de-Grand-Lieu B – FC Sud Sèvre et Maine 2-1 (K. Caillé)

LLOSC – FC Coteaux du Vignoble B 3-0 

Nantes Metallo – Vallet 2-1 (T. Aubron)

Basse-Goulaine B – AS Sud Loire 3-3 (K. Omer, W. Lambert 2 pour ACBG ; E. Blanloeil, J. Biton, S. Garçon pour ASSL)

Groupe A (85) : Grosbreuil – Cugand-La Bernardière 0-0

D2

Groupe D (44) : Thouaré B – AS Maine 2-1

FC Sud Sèvre et Maine B – ES Vertou 2-0

Les Sorinières B – Mouzillon 0-2

AS Sud Loire B – Gétigné 0-0

St-Julien-de-Concelles B – Gorges B 1-1

FC Entente du Vignoble – Clisson B 1-1

Groupe B (85) : Belleville/Vie – La Bruffière 4-0

D3

Groupe F : Boussay – FC Entente du Vignoble C 2-1

Groupe E (49) : ARC Tillières – Le Fief Gesté B 1-0 (N. Rabaud)

U17 Nation

Mérignac – USSA Vertou 2-1

BASKET-BALL

Prénationale masculine

Pays des Olonnes B – Basse-Goulaine 70-53

Les Goulainais (en blanc) sont 9e de Prénationale actuellement.

Les Goulainais (en blanc) sont 9e de Prénationale actuellement. (©Le Journal des Sables)

Prénationale féminine

Vertou – Bouaye B 54-62

St-Julien-de-Concelles – Cholet Jeune France 58-38

Les Concelloises ont renoué avec la victoire hier, en Prénationale.

Les Concelloises ont renoué avec la victoire hier, en Prénationale. (©Hirondelle Basket)

R2 masculine

Poule A : Avrillé – Vertou 34-60

Clisson – ASPTT Nantes 78-82

Poule B : Trémentines – Le Pallet 54-64

HANDBALL

Excellence régionale féminine

Clisson – Sautron 22-23

Honneur régionale masculine

Saint-Julien-de-Concelles – Clisson 28-23

CSC Le Mans – Vertou 34-32

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